© Alice Grégoire
Rencontres
15:30 à 18:00 |
Dans l’imaginaire commun, le terme habiter est très souvent réduit à l’idée d’habitation, à savoir une adresse ou un logement. Cette notion embrasse cependant une dimension bien plus grande qui renvoie à la relation que l’être humain entretient avec son lieu de vie. Habiter n’est donc pas un fait passif mais un acte individuel et collectif qui s’inscrit dans un mouvement où l’habitant·e peut être, faire et agir.
Si la plupart de ces éléments sont le fait des acteurs de la fabrique de la ville (politiques publiques, aménageurs, urbanistes, architectes), d’autres acteurs contribuent à cette dynamique, tels que les artistes et acteurs culturels, avec leur capacité à générer des situations en décalage, festives, conviviales, imaginatives, poétiques, sensibles, expressives, vivantes, permissives, etc. Considérant cette définition de l’habiter, nos lieux de vie sont-ils configurés pour que l’on en soit les acteurs ? La nature de la vie urbaine est-elle propice à l’expression libre, à l’action spontanée, aux rencontres improbables ? Comment ceux qui proposent de nouvelles manières d’habiter la ville entrent-ils dans la chaîne des acteurs de la fabrique urbaine ?
• Lucile Rimbert, Directrice artistique de la compagnie Lu2 (Strasbourg)
• Stefan Shankland, Artiste plasticien, enseignant-chercheur et maître de conférences à l’école nationale supérieure d’architecture de Nantes
• Chloé Gingast, Chargée de projets de recherche-action du Laboratoire de Transfert, Pick Up Production (Nantes)
• Pascal Ferren, philosophe et urbaniste, directeur de L’inverse de la fusée (Tours)
• Pierrick Beillevaire, Architecte urbaniste, directeur général de In Situ architecture, culture(s) et ville
Modération : Pascal Massiot, Journaliste à Pop’Média