« T’as tout raté » : un événement sur le thème du tatouage, mais sans aiguilles ! À travers six ateliers liés à l’art d’encrer la peau, Chantal Frontale & Tangui Jossic vous propose de déjouer les codes du tatouage. Prévu initialement le samedi 7 août à Transfert, cet événement aura finalement lieu aujourd’hui !
Six artistes aux manettes, armé.e.s de leurs crayons ou autres décalcos, seront prêt.e.s à en découdre avec votre peau. Le second degré sera de mise, afin de partager et rire sur cette thématique. Ces tatouages ne sont pas pour la vie, alors laissez vous tenter !
Transfert : Le tatouage est à l’honneur pour cette carte blanche, mais sans aiguilles. Comment vous est venue cette idée ?
Chantal & Tangui : Au départ, l’idée était de présenter les différentes pratiques du tatouage de manière didactique (hand poke, blast over, filler, cover, etc…) mais l’idée de déjouer les codes établis et faire participer les gens nous amusait davantage. Cela rendait le projet accessible à tous, même auprès d’un public plus “refractaire”.
T : Pouvez-vous vous présenter pour ceux qui ne vous connaissent pas encore ?
C : Je suis une jeune tatoueuse nantaise issue du monde de l’illustration, qui jongle entre un monde aux attraits farfelus et série de dessins naïfs. Ma devise : « clash à coups de flashs ».
T : Je suis diplômé de l’école supérieure des Beaux Arts de Nantes où j’enseigne le dessin et la peinture depuis 2006. En tant que dessinateur, je collabore à de nombreuses revues (Ferraille Illustré, Professeur Cyclope, Franky, Fluide Glacial, La Revue Dessinée, Le Voltigeur…) et j’incarne l’un des grands champions du Catch de dessinateurs à Moustaches sous l’identité secrète de Louis Vengeur. Depuis sa création en 2016, je suis aussi l’une des chevilles ouvrières de Maison Fumetti, le lieu nantais dédié à la bande dessinée et aux arts graphiques. Mes travaux ont été exposés à Nantes, Paris, Marseille, Toulouse, Amsterdam, Athènes…
T : Parlez-nous des différents artistes invités.
Clé : Clémence Bourdeau (collectif d’artistes nantais le Chakipu) réalise aussi bien des décors pour différents festivals, que des planches de bande dessinée pour des agences de communication, des pochettes d’album (comme Foule Monstre du groupe Eiffel) ou des affiches de festivals d’envergure (Hellfest, Les Rockeurs ont du Coeur…).
Tata, un tatoueur décalé à l’univers largement inspiré du milieu queer, issu de l’illustration. Comme ta tante tata est toujours partante !
Moultifonctions, c’est du second degré pour une mayonnaise bien montée. Tapis à la main, Tattoo en Hand Poke, No Machina pour l’artiste serbe venu s’installer dans la ville de la Duchesse Anne. Ignorant Style pour ce jeune dessinateur.
Gnot Guedin vit et travaille à Nantes. Après des études à l’École Supérieure d’Art de Cambrai, il rentre en section illustration à l’école supérieure des Arts Décoratifs de Strasbourg où il obtient son diplôme en 2002. Puis il s’auto-édite avec son frère Dav : Les Frères Couillus. Les éditions du Dernier Cri décident alors de les publier. Ils deviennent « Les Frères Guedin » et sont également édités par les éditions Même Pas Mal, Charrette, Delcourt, et Aaarg! (E²)
T : Que peut-on vous souhaiter pour cette carte blanche ?
Du fun !